Vous n’avez pas pu être des nôtres au 35e Festival du premier roman ou vous n’avez pas pu accéder à toutes les rencontres ?
Vous vouliez retenir une citation, une phrase qui vous a marqué et vous ne l’avez pas notée. Lectures Plurielles a rembobiné pour vous le 35e Festival du premier roman et vous propose de retrouver quelques extraits sonores des rencontres littéraires du mois de mai. Installez-vous confortablement… c’est parti !
Les enregistrements des rencontres sont aussi disponibles en podcast ici.
Les fichiers audio restent la propriété exclusive de Lectures Plurielles / Festival du premier roman. Leur réutilisation doit obligatoirement faire l’objet d’une demande écrite à l’association par mail à Olivia Benoist-Bombled, directrice (oliviabenoist@festivalpremierroman.com)
JEUDI 19 MAI
Journée de réflexion – D’art en art : interactions, influences, croisements
Les modalités de rencontre et de dialogue entre les arts – animé par Françoise Dubor
Introduction et mise en contexte de la thématique de la journée par Françoise Dubor de l’Université de Poitiers – Laboratoire FoReLLIS (Formes et Représentations en Linguistique, Littérature et dans les arts de l’Image et de la Scène) qui regroupe des enseignants-chercheurs et des doctorants travaillant sur les littératures, sur la bande dessinée, la photographie et la peinture, le cinéma, le théâtre et d’autres arts scéniques et visuels.
Les festivals littéraires à la croisée des arts – Cécile Deniard – Sébastien Planas – Dominique Rouet
De nombreuses structures culturelles font de la transdisciplinarité un projet et un programme ; de la confrontation de plusieurs artistes naissent de belles surprises qui enchantent les publics. Parmi celles-ci, la Sofia (Société Française des Intérêts des Auteurs de l’écrit) souhaite mettre en lumière deux dynamiques particulièrement significatives dans ce domaine : Le Goût des Autres et le Festival International du Livre d’Art et du Film.
Quand un projet photographique a besoin des mots
L’autrice Clara Dupont-Monod, invitée d’honneur du Festival du premier roman 2022, et le photographe Olivier Roller font part de leur expérience entre écriture et images qui a abouti à l’ouvrage Clarita’s way. Ce livre de photographies se clôt par une nouvelle qui incite à la relecture, pour y voir autre chose…”C’est un livre pour ceux qui aiment la photographie. Mais pas seulement. C’est aussi pour ceux qui aiment les histoires. Peut-être que ce sont les mêmes.” Ils abordent également le nouveau projet qui a mené le photographe à passer six mois à la rencontre des rescapés du Bataclan. Cette démarche a abouti à une installation visuelle et sonore autour de ces échanges ainsi qu’à un livre entre fiction et essai. Olivier Roller se questionne sur la raison pour laquelle, pour la première fois de sa carrière de portraitiste, il a senti que l’image appelait d’autres formes d’expression pour restituer dans toute sa complexité l’intention et la force du message.
Allers et retours de l’écrit à la scène, des paroles au roman – Rencontre animée par Thierry Caquais
Il aime se définir chansonnier et “poémien”. Aujourd’hui c’est également avec sa nouvelle identité de romancier qu’Oxmo Puccino partage sa démarche d’artiste puisant sa force et son unicité dans la musique, la poésie, la littérature, le texte. Comment a-t-il été amené à explorer plusieurs formes d’expression ? Peut-il identifier quelle est sa force créatrice première et à quel moment fait-elle appel à d’autres moyens artistiques ? Le cheminement du texte à la musique et retour est-il linéaire ou plutôt un processus inextricable où sons, paroles, écriture se nourrissent et se répondent?
Étienne Kern échange avec les élèves du lycée du Granier – La Ravoire et leurs correspondants italiens du liceo De Amicis de Cuneo (Italie) – Rencontre animée par Thierry Caquais
Johanna Krawczyk et Alain Mascaro échangent avec les élèves des lycées Louis Armand – Chambéry et de L’Oiselet – Bourgoin.
Rencontre animée par Thierry Caquais
Myriam Vincent échange avec les élèves du lycée Pierre du Terrail – Pontcharra – Rencontre animée par Alexandra Corbalan
Quand l’histoire fait basculer nos vies avec Johanna Krawczyk et Alain Mascaro – Débat-lecture animé par les Lecteurs à Voix Haute Claude Guest et Maryse Troillard
Anton Torwath dans les steppes kirghizes et Carmen née en Argentine auraient pu vivre heureux parmi les leurs. Mais le monde et ses secousses tragiques ont fait bouger leurs trajectoires. Deux voyages pour deux personnages dont la quête d’absolu aboutit dans un monde en mouvement où la violence ne masque pas la grandeur des individus.
Les meilleurs moments de livres et châtiment avec Clara Dupont-Monod et Cécile Coulon
Clara Dupont-Monod aime chahuter la littérature: elle a animé sur France Inter une émission pleine d’humour pour faire descendre de leur piédestal les grands classiques, comme La Princesse de Clèves, L’Amant ou encore Eugénie Grandet. Ce soir, avec sa complice Cécile Coulon, Clara Dupont-Monod propose de vivre en direct les meilleures chroniques de cette émission.
VENDREDI 20 MAI
Clara Dupont-Monod échange avec les enfants de l’école Caffe – Chambéry – Rencontre animée par Nicole Le Men
Les élèves des écoles primaires du bassin chambérien ont plongé dans S’Adapter de Clara Dupond Monod pendant plusieurs mois. Que de questions en sont ressorties et combien de remarques et réactions ont été suscitées par ce texte ! Cette rencontre sera l’occasion pour les partager avec l’autrice et lui montrer également les objets artistiques qu’ils ont réalisés suite à leurs lectures avec l’artiste plasticienne Nicole Le Men.
Rencontre en anglais, Andy Charman échange avec les élèves du lycée Louis Armand – Chambéry – Rencontre animée par Joy Legat
Rencontre en espagnol, Bibiana Candia échange avec les élèves du lycée Monge – Chambéry – Rencontre animée par Loïc Gall
Solo – Clara Dupont-Monod – Animé par Kerenn Elkaim
Retrouvez Clara Dupont-Monod, invitée d’honneur du Festival, autour de son dernier roman S’adapter (Stock, 2021) récompensé cet automne par les prix Femina, Landerneau et Goncourt des Lycéens.
Art et culture en prison, quels enjeux ? – Avec Alexandre Civico – Rencontre animée par Danielle Maurel
A l’invitation de Lectures Plurielles, Alexandre Civico s’est immergé dans le quotidien d’un établissement pénitentiaire pendant deux semaines. Son retour sur cette résidence d’écriture est l’occasion de s’interroger plus largement sur les enjeux de la culture en prison : La culture doit-elle et peut-elle être accessible à tous ? Privés de liberté et du reste ? Qu’est-ce que la culture et l’art en détention ? Comment existent ces espaces de liberté et de création dans les murs ? La culture participe-t-elle à la réinsertion ?
Rencontre en présence d’Alexandre Civico, de Jocelyne Rollet, enseignante de l’éducation nationale au CP d’Aiton et de Lauréline Bucher, coordinatrice socio-culturelle du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) de la Savoie, pour un échange autour de ces questions.
Rencontre animée par Danielle Maurel. Avec le soutien particulier du Conseil Savoie-Mont-Blanc et du CFC
Étienne Kern et Marie Mangez échangent avec les élèves du lycée Louis Armand – Chambéry – Rencontre animée par Thierry Caquais
Étienne Kern échange avec les élèves du collège Henry Bordeaux – Cognin – Rencontre animée par Dominique Bombled
Marie Mangez et Myriam Vincent échangent avec les élèves du collège Henry-Bordeaux – Cognin – Rencontre animée par Dominique Bombled
Sophie D’Aubreby échange avec les élèves du lycée Louis Armand – Rencontre animée par Marie-Joëlle Pollet
Tenir le cap – Sophie D’Aubreby, Sedef Ecer et Paola Pigani – Débat animé par Danielle Maurel
Ces trois autrices, par leur écriture caractéristiques, ont donné vie à des personnages de femmes ayant maîtrisé leur destin dans la turbine de l’histoire. Pour ces femmes, le désir d’exister sans entrave, contre toute domination masculine, familiale, religieuse, sociale, ou politique porte le sens de leur vie. Elles allient force et fragilité, individualisme et sens du collectif. Comment y parviennent-elles ?
Plaidoiries littéraires
Des élèves du lycée Monge se lancent dans l’art délicat de la plaidoirie pour défendre leurs coups de cœur en présence des autrices Stéphanie Coste et Abigail Assor
Impro-lecture en musique avec Dédou Domboué
Les élèves du collège Henry Bordeaux et des lycées Louis Armand et du Granier ont relevé le défi : lire sur la scène littéraire des incipits des romans des auteurs invités, au son des instruments de Dédou Domboué. Accompagnés par Eric Faraill, les élèves ont participé avec entrain à cette expérience.
En partenariat avec l’APEJS
La banalité du mal avec Stéphanie Coste, Johanna Krawczyk et Myriam Vincent – Débat animé par Yann Nicol
Trois autrices s’attaquent au mal qui déshumanise et dont l’évocation bouscule le lecteur au point de le troubler. Elles l’obligent à analyser sa propre perception d’actes et de comportements qui sont immédiatement qualifiés d’horreurs et à se questionner sur les noirceurs humaines. Ces univers nous mènent à la rencontre des bourreaux du quotidien de l’humanité.
Clara Dupont-Monod échange avec les élèves des lycées de L’oiselet – Bourgoin et Saint-Ambroise – Chambéry – Rencontre animée par Yann Nicol
SAMEDI 21 MAI
In English Please – Rencontre avec Andy Charman
Professeur d’écriture créative, Andy Charman a grandi près de Wimborne Minster, là où se déroule l’histoire de son premier roman: Crow Court (Cour des corbeaux). Au printemps 1840, un enfant est retrouvé noyé: ce fait tragique est le point de départ d’une chronique qui se déploie sur quatorze épisodes entrelacés, brossant le portrait de toute une communauté à la recherche de la vérité.
En Español, por favor ! – Rencontre avec Bibiana Candia – Rencontre animée par Marie José Vargas et Bernard Bougneaux
Née à Coruña en Galice en Espagne, Bibiana Candia s’est déjà distinguée en littérature par la publication de récits courts, de poèmes et collabore régulièrement à des revues culturelles. Dans ce premier roman Azucre (du sucre), dense et d’une grande maturité, elle donne seconde vie et rend justice aux oubliés de l’Histoire.
In Italiano ! – Rencontre avec Martina Merletti et Veronica Galletta – Rencontre animée par Cristiano Pelagatti
De formation universitaire en Sciences et technologies agraires, Martina Merletti vit à Turin en Italie. Son premier roman Ciò che nel silenzio non tace se déploie sur deux dimensions temporelles: 1944, une sœur récupère le bébé d’une prisonnière en transit pour Birkenau et parvient à le sortir dans le chariot à linge. Cinquante ans plus tard, une jeune femme découvre que cette histoire la concerne de près et décide de suivre ses traces. A partir d’un fait divers, Martina Merletti entrelace la réalité et la fiction, recomposant le passé malgré les silences et les détournements de l’Histoire. Elle échangera avec l’autrice italienne Veronica Galletta, invitée de l’association Lucciola Vagabonda pour son deuxième roman Nina sull’argine (minimum fax, 2022): deux voix féminines, fortes, déterminées à creuser les questionnements des femmes, face à l’Histoire, face aux défis de notre monde contemporain.
Débat Lecture – Tendresse et mélancolie avec Etienne Kern et Olivier Schefer – Animé par les Lectrices à Voix Haute Brigitte François et Chantal Lantenois
C’est avec beaucoup de douceur et de délicatesse que les deux romans parlent d’amours adolescentes ou adultes. L’écriture, sobre et travaillée, sert parfaitement le récit. Elle peint la solitude des personnages en créant une ambiance rare et précieuse.
Hommage Ultime – Isabel Guttierez et Marie Mangez – Débat animé par Fanette Arnaud
Notre société occidentale fuit tant qu’elle peut le mot mort. Nous rusons et utilisons euphémismes, antiphrases ou litotes.Si nous posions un regard différent sur ce qui nous effraie ? C’est un peu l’invitation de ces deux romans qui nous font côtoyer notre inéluctable destin avec beaucoup de poésie.
Je suis mon histoire – Sedef Ecer, Johanna Krawczyk, et Maria Orban – Débat animé par Kerenn Elkaïm. L’interprétariat roumain/français est assuré par Florica Courriol
Nous sommes tous nés quelque part mais pour certains les circonstances de l’Histoire font surgir des passés dont on est tenté de faire abstraction. Les personnages de ces trois romans font face, remontent le fil de leur existence et trouvent ainsi leur identité. Quelles résonances pour le lecteur ?
Avec le soutien de l’Institut Culturel Roumain de Paris
Regarder la nature humaine dans les yeux – Débat animé par Danielle Maurel
On présente souvent la réalité de manière binaire : le Bien et le Mal, le Juste ou l’Injuste, pourtant… c’est un peu plus compliqué que cela, non ? Parce qu’elle prend le temps de l’écriture, la littérature est à même de rendre la complexité de notre monde. Par le biais de personnages désaxés, ces deux autrices nous entraînent dans les méandres de la nature humaine
Un roman : une belle façon de dire l’Histoire ? – Sandrine Berthet et Alain Mascaro – Débat animé par Danielle Maurel
Dans la grande histoire, il y a toujours des événements qui peuvent passer dans le tiroir de l’oubli ou être tus. Ces romanciers alertent le lecteur sur des épisodes tragiques en donnant chair à des personnages pour qu’à tout jamais les victimes restent vivantes.
Des romans résolument urbains – Madeleine Assas, Abigail Assor, Jean D’Amérique – Débat animé par Kerenn Elkaïm
Casablanca, New York, et Port au Prince ; on pourrait croire que ces villes ne sont qu’un décor car les récits parlent d’hommes, de femmes, de vies. Mais parfois, on a vraiment l’impression que la ville, si justement décrite, en est le personnage principal. Quel est le rapport que les écrivains entretiennent avec leur ville, celle de leur roman ?
Scène ouverte
Découvrez les textes écrits par les participants des ateliers d’écriture menés par Hugo Paviot !
DIMANCHE 22 MAI
Frontières, avec Abigail Assor, Stéphanie Coste et Julie Ruocco – Débat animé par Yann Nicol
La question des frontières qui structurent et entravent les espaces, au-delà desquelles commence « l’autre », est centrale dans ces romans. Leurs personnages ont appris à en maîtriser les rapports de force et les tensions, par intérêt, survie ou nécessité. Ils ont appris à les défier, à s’en servir et à en tirer profit. Les frontières, en plus d’être des barrières, détermineraient-elles aussi la géographie intime des personnages ?
Vivre en exil, avec Madeleine Assas, Sandrine Berthet et Bibiana Candia – Débat animé par Kerenn Elkaïm
Les héros partent, volontairement ou non, en Nouvelle Calédonie, à New York ou à Cuba. Ils découvrent un monde nouveau, attirant ou hostile et la vie s’organise. Avec des personnages de fiction, ces trois romans scrutent des moments de l’histoire moderne. Comment accepter l’exil ? Comment y vivre, survivre ou résister ? Le retour est-il possible ?
L’interprétariat espagnol/français est assuré par Florence Serrano (Université Savoie Mont Blanc)
La nature, un écrin, avec Isabel Gutierrez, Alain Mascaro et Marie Vingtras – Débat animé par Yann Nicol
Dans le tourbillon d’événements dramatiques ou préoccupants, les personnages de ces romans voyagent en aventures. Les liens entre l’homme, la nature et les animaux sont forts et mystérieux. La nature est un élément indispensable de ces romans et détermine en partie le récit. Est-ce un choix ou une contrainte pour l’auteur ?